Après Rêver à Robespierre Ecce homines Ecce homo, soutenue par le Don Giovanni de Mozart (la liberte aristocratique), apres Voir Hélène en toute femme, traversée par la partition de Wozzeck d'Alban Berg (la liberté bourgeoise), Matieu poursuit son investigation sur la violence et son acceptation avec La Banalité du massacre. La série est construite sur les rythmes du troisième opéra : Les Soldats de Zimmermann. Quelle que soit son ampleur, aucun massacre ne peut en recouvrir un autre. Le seul massacre exemplaire est toujours le suivant, irréversible et nécessaire. Une fois leur pouvoir établi, les Etats et les institutions n'ont plus besoin de massacrer. La seule liberté qu'ils offrent aux hommes, c'est de les maintenir en vie après les avoir humiliés.