Maurice Matieu nous invite à une introspection et s'interroge sur ce monde souvent dur, insupportable, pour ceux qui le subissent. Il aborde avec poésie les thèmes fondamentaux de l'existence : la mort, la rébellion, le travail, la démocratie... Autant de préoccupations atemporelles qui traversent les époques, sans être néanmoins plus faciles à appréhender aujourd'hui. Il force donc chacun d'entre nous à méditer sur notre place en tant qu'homme et sur l'importance d'agir, en opposant les gens assis (spectateurs) aux gens debout (acteurs).
Cette exposition, est la suite logique aux deux précédents Autobiographie par la forme et La Candélaria, Gaza et autres banalités. Le premier a une ambition théorique, le deuxième apporte le témoignage de la nécessité de l'engagement. Assis Debout ou j'appellerai mon fils insurrection est la part existentielle quand la vérité n'a pas de sens car elle est le plumage des gens assis, « Si ce ramage ressemble à ce plumage vous êtes... » Même l'exactitude est relative, elle est à tout moment remise en question. L'ambiguïté de la poésie, si ambiguïté il y a, est plus vraie car elle ouvre ses bouquets dans la tête de chacun et peu importe que les fleurs ne soient pas les mêmes.